Installation réactive, Création in situ lors d’une résidence à la Fondation Vasarely.
L’installation Black widow évoque l’idée d’un piège technologique. La structure composée d’un tissage de fils laineux en réseau fixé en un point central fait référence à l’architecture géométrique très régulière des toiles tubulaires des araignées sédentaires. Quatre néons ont été placés sur chaque bord formant le cadre de la toile et au centre de cette composition en entonnoir, une ampoule émettant de la lumière noire trône telle une araignée postée à l’affut dans son système de capture.
Le dispositif est réactif: l’éclairage par détecteur de présence s’active au contact du public. La lumière d’abord blafarde s’intensifie peu à peu et vient révéler, par la fluorescence, le tissage de fils blancs qui se métamorphose en un piège de séduction à l’optique hypnotique.
Après un certain laps de temps, la lumière s’éteint d’elle-même et ne se réactive que du fait d’un mouvement.
Environnement artificiel à la durée de vie limitée, Black widow ouvre une réflexion sur l’obsolescence programmée, symbole des dérives de la société de surconsommation.